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Arborescence dans le R.N.F.O

(onglet « Consultation »)

 

Critères morphologiques principaux à examiner

  • nombre de rameaux par inflorescence : majoritairement par 2 ou par 3 au sein d’une population
  • nombre d’épillets : principalement seul ou par deux
  • pilosité des gaines foliaires : toutes glabres ou certaines velues
  • port des tiges florifères : rampantes-ascendantes, dressées

Commentaires

Il semble important d’apprécier les critères de détermination au regard de la population et pas seulement sur la base d’un individu. On constate en effet une certaine variabilité morphologique (pilosité des gaines, nombre de rameaux par inflorescence, nombre d’épillets…) et il est parfois difficile de se prononcer sur certains individus semblant intermédiaires entre les deux plantes. Des introgressions sont d’ailleurs suspectées au Mexique (Verloove & Reynders, 2007). A étudier.

Dans la vallée de la Loire, les observations récentes montrent que Paspalum distichum L. subsp. paucispicatum (Vasey) Verloove & Reynders est une grande plante (tige robuste, longs rameaux dans l’inflorescence) avec des épillets géminés, qui pousse dans les niveaux topographiques bas (longtemps en eau). A l’inverse, Paspalum distichum L. subsp. paspalodes (Mich.) Thell. apparaît plus petit (tige plus grêle, rameaux courts dans l’inflorescence) avec des épillets solitaires, et s’observe généralement à un niveau topographique supérieur. Cette différence écologique serait à étudier en détail.

Mieux connue dans la vallée de la Loire, la répartition des deux plantes reste cependant à préciser globalement. Il conviendrait notamment de vérifier l’identité des plantes appelées auparavant Paspalum paspalodes.

Documents de référence 

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Critères morphologiques principaux à examiner

  • taille, forme et couleur du pollen
  • forme du fruit
  • taille des anthères
  • proportion des fleurs femelles et mâles sur les tiges principales et secondaires

Commentaires

Il s’agit de plantes aquatiques de détermination parfois délicates du fait de l’existence de formes aquatiques et terrestres qui peuvent être très différentes par le port, la taille et la forme des feuilles. Alors que Callitriche obtusangula apparait bien répartie sur le territoire d’intervention du Conservatoire botanique, Callitriche cophocarpa, qui a une répartition nord, centre et est-européenne, est visiblement exceptionnelle en France (très rare dans le Jura d’après Tison et de Foucault (coord.), 2014). Pourtant, quelques signalements relativement anciens ont été rapportés. A l’inverse, un taxon très proche, C. lenisulca, est connu sur la façade atlantique non loin des Pays de la Loire. Cette espèce serait à rechercher.

L’identité des plantes présentes serait donc à préciser.

Documents de référence 

  • Lansdown R.V., 2008 - Water starworts of Europe. BSBI Handbook : 11. Botanical Society of the British Isles, London, 184 p.
  • Muler S. (coord.), 2004 - Plantes invasives en France : état des connaissances et propositions d'actions. Paris : Muséum national d'histoires naturelles, 168 p. (Patrimoines naturels ; 62).
  • Tison J.-M. et Foucault B. (de) (coord.), 2014  - Flora Gallica. Flore de France. Mèze : Biotope éditions, XX-1195 p.
  • Tison J.-M., Jauzein P., Michaud H., 2014 - Flore de la France méditerranéenne continentale. Turriers : Naturalia Publications / Hyères : Conservatoire botanique national méditerranéen, 2078 p.
  • Présentation "Groupe de Callistriche obtusangula" lors de la réunion annuelle des correspondants.es des Pays de la Loire le 15/02/2014.

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Critères morphologiques principaux à examiner

  • forme des feuilles : globalement entières ou pennatifides
  • taille, forme, disposition des bractées de l’involucre
  • forme des racines : fusiformes ou non
  • présence ou non de tige souterraine plagiotrope

Commentaires

Bien que l’écologie semble assez tranchée entre Cirsium dissectum (L.) Hill, C. filipendulum Lange, C. tuberosum (L.) All., leur distinction n’est cependant pas toujours aisée. En effet, les critères de détermination donnés sont souvent variables d’une flore à l’autre ; et une certaine variabilité morphologique est remarquée par exemple au niveau de la découpure des feuilles ou du renflement des racines. Cela a entrainé un temps des confusions comme l’indique par exemple la flore du Massif armoricain (des Abbayes et al., 1971) : « les échantillons de Bretagne, d’abord confondus avec C. tuberosum, ont ensuite été reconnus conformes à ceux de C. filipendulum du Pays Basque espagnol (Dupont) ».

A noter que C. tuberosum est protégé en Basse-Normandie. 

Documents de référence 

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Critères morphologiques principaux à examiner

  • nombre d’étamines
  • taille des sépales par rapport aux pétales et par rapport à la capsule
  • pubescence dans l’inflorescence

Commentaires

Minuartia hybrida est une espèce assez souvent signalée. Cependant, sur notre territoire potentiellement 3 sous-espèces sont potentiellement présentes. Devant l’importante variabilité morphologique des plantes, notamment quant à sa pubescence, ce groupe reste à étudier plus en détail afin de confirmer la présence actuelle des différents taxons et de mieux connaître leur répartition.

Par ailleurs, une recherche accrue serait à entreprendre concernant M. viscosa, aujourd’hui présumée disparue.

Documents de référence 

  • Tison J.-M. et Foucault B. (de) (coord.), 2014 - Flora Gallica. Flore de France. Mèze : Biotope éditions, XX-1195 p.
  • Présentation "Le groupe Minuartia hybrida" lors de la réunion annuelle des correspondants.es des Pays de la Loire le 15/02/2014.

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Critères morphologiques principaux à examiner

  • forme et longueur des feuilles
  • forme de la section foliaire à 3 cm de la base
  • nombre de stigmates et carpelles
  • couleur des fleurs : staminodes et filets staminaux

Commentaires

La distinction entre les plantes du groupe de Carpobrotus edulis/acinaciformis n’a jamais été réalisée de façon systématique sur notre territoire. 3 plantes sont potentiellement présentes :

  • Carpobrotus edulis (L.) N.E.Br.
  • Carpobrotus acinaciformis (L.) L.Bolus
  • des formes de Carpobrotus  edulis introgressées par Carpobrotus acinaciformis, tantôt nommées Carpobrotus affine acinaciformis (Muller, 2004), tantôt Carpobrotus acinaciformis x Carpobrotus edulis (Tison & Foucault (de) coord., 2014)

La détermination est réalisée essentiellement durant la période de floraison qui est fort heureusement assez longue (d’avril à octobre). Il apparaît important de pouvoir distinguer ces trois taxons pour établir leur statut respectif d’invasivité. En effet, ce groupe présente un caractère envahissant avéré en Bretagne et est classée en invasive potentielle en Pays de la Loire et en invasive avérée émergente en Basse-normandie, où les Griffes de sorcières colonisent pelouses et rochers du littoral, parfois sur des sites abritant des espèces protégées (Rumex rupestris, Asplenium marinum…).

Documents de référence 

  • MULLER S. (coord.), 2004 - Plantes invasives en France : état des connaissances et propositions d'actions. Paris : Muséum national d'histoires naturelles, 168 p. (Patrimoines naturels ; 62).
  • TISON J.-M. (coord.), FOUCAULT B. (de) (coord.), 2014 - Flora Gallica. Flore de France. Mèze : Biotope éditions, XX-1195 p.
  • TISON J.-M., JAUZEIN P., MICHAUD H., 2014 - Flore de la France méditerranéenne continentale. Turriers : Naturalia Publications / Hyères : Conservatoire botanique national méditerranéen, 2078 p.
  • "Groupe de Carpobrotus acinaciformis/edulis : griffes de sorcières" de la formation du 02/10/2014 sur les espèces invasives émergentes en Pays de La Loire à Saint-Lyphard
  • Le groupe de Carpobrotus edulis/acinacifomis sur Plantouz