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Depuis 1975, la vocation du Conservatoire botanique reste la même : mieux connaître la diversité du monde végétal pour mieux la préserver. Il intervient dans l'Ouest de la France et dans les hauts lieux de biodiversité mondiaux.

Actions dans l’Ouest de la France

Le Conservatoire botanique est agréé par l’Etat, qui fixe le cadre de ses missions générales, pour intervenir sur 12 départements répartis sur 3 régions : Calvados, Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Manche, Mayenne, Morbihan, Orne, Sarthe et Vendée ; soit 76879 km² et 4588 communes.

La majeure partie de ce territoire couvre le Massif armoricain, une ancienne chaîne de montagne avec des caractéristiques biologiques et géographiques communes.

Des collaborations à différentes échelles - Pour produire des analyses qui s’étendent au-delà de son territoire, comme sur l’ensemble de la Normandie ou du Massif armoricain, le Conservatoire botanique national de Brest collabore étroitement avec le Conservatoire botanique national de Bailleul (compétent sur l’Eure et la Seine-Maritime) et le Conservatoire botanique national Sud-Atlantique (compétent sur les Deux-Sèvres).

Objectifs

  • Actualiser les connaissances sur les plantes sauvages : inventaires participatifs, nouvelles données sur l’écologie, enjeux identifiés, protocoles évalués.
  • Assurer une capacité d’expertise sur les milieux naturels : protocoles, outils et dispositifs de collectes d’observations finalisés, développement de la cartographie à l’échelle de grands territoires, analyses sur la dynamique et le fonctionnement des groupements végétaux.
  • Contribuer aux politiques publiques parmi lesquelles les programmes de l’Agence française de la biodiversité, les zones naturelles d'intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF), les trames vertes et bleues (TVB), les stratégies de création d'aires protégées (SCAP), Natura 2000, les espaces naturels sensibles (ENS), les réserves naturelles…
  • Développer la diffusion des données : mises en ligne, portails environnementaux, publications, colloques, conférences, formations…
  • Elaborer des méthodes et des outils mutualisés, des analyses de l’échelle locale à l’échelle interrégionale, des approches biogéographiques, des partenariats avec d’autres acteurs de la recherche.

Actions à l’international

A l’international, le Conservatoire botanique est sollicité par les pouvoirs publics étrangers, les organisations non gouvernementales ou les acteurs de la préservation de la nature dans les régions où la biodiversité est la plus menacée.

Des programmes sont actuellement en cours dans le Bassin méditerranéen, les îles Caraïbes, Madagascar et les Mascareignes.

Les hauts lieux de biodiversité mondiaux – 34 hotspots sont à protéger en priorité car ce sont des endroits où la diversité du vivant est la plus riche dans le monde. Bien qu’ils ne représentent que 2% de la surface du globe, ils hébergent plus de 50% des plantes.

Objectifs

  • Accompagner les acteurs internationaux de la biodiversité : assistance au développement de compétences locales, mise en œuvre de plans de conservation de plantes, expertises et échanges d’expérience, promotion du concept de Conservatoire botanique national.
  • Poursuivre la conservation en culture ou en banque de graines de plantes menacées : multiplication de plantes menacées de zones à fort enjeu de conservation, rapatriement et réintroduction de ces plantes dans leurs milieux d’origine.
  • Développer les réseaux de coopérations avec les acteurs institutionnels et les organisations non gouvernementales (ONG).

En savoir plus

Rapport d'activités 2017

Missions du Conservatoire botanique