void.gif

Le numéro 34 de la revue E.R.I.C.A. est paru en mai 2020. A lire : les résultats d'une enquête sur le réseau des bénévoles du Conservatoire, des comptes-rendus de sorties botaniques et phytosociologiques, le suivi de plantes protégées d'un site Natura 2000, un programme de connaissance et de conservatoire des voies navigables bretonnes, l'étude des végétations d'un Espace naturel sensible en Ille-et-Vilaine, la liste des espèces découvertes récemment sur le Massif armoricain et ses marges…

COVID-19 • Exceptionnellement, ce numéro de la revue E.R.I.C.A. était disponible gratuitement en téléchargement de mai à août 2020.
Le numéro papier sera remis par courrier aux abonnés et aux membres actifs du réseau des correspondants bénévoles au 3e trimestre.

Le numéro 34 en chiffres

  • 124 pages
  • 2 brèves et 11 articles
  • 30 auteurs
  • 18 relecteurs

Au sommaire

En bref

  • Une école des plantes dans la Manche
  • Végétal local®, une marque au service du patrimoine sauvage

Vie du réseau des observateurs

  • Le réseau des botanistes associé au Conservatoire botanique national de Brest : historique, bilan et perspectives
  • Compte rendu de la sortie botanique du 1er juin 2019 à l’embouchure de la Vilaine (Billiers et Muzillac, Morbihan)
  • Compte rendu de la sortie botanique du 14 septembre 2019 sur la grande île de Chausey (Manche)
  • Du Plan régional d’actions en faveur des tourbières à la découverte de la tourbière de Launay, commune de La
    Cropte (Mayenne)

Connaissance de la flore et de la végétation

  • Suivi cartographique de plantes protégées sur le site Natura 2000 du Marais de Talmont (Vendée) : analyse diachronique sur 12 ans
  • Connaissance et conservation de la flore et des habitats des voies navigables bretonnes
  • Sortie phytosociologique au sein de quelques zones humides dunaires dans les environs d’Olonne-sur-Mer
    (Vendée)

Actions de gestion et de conservation

  • L’étude des dynamiques des végétations : une approche au service des gestionnaires d’espaces naturels ?
    L’exemple de l’Espace naturel sensible du marais de Gannedel (Ille-et-Vilaine)

Bilan des découvertes

  • Découvertes 2019 concernant la flore vasculaire du Massif armoricain
  • Découvertes 2019 concernant les bryophytes du Massif armoricain
  • Découvertes 2019 concernant les lichens et les champignons lichénicoles du Massif armoricain

En savoir +

Se procurer la revue E.R.I.C.A.

Liste complète des sommaires n°1 à 32

En savoir plus

Se procurer la revue E.R.I.C.A.

Liste complète des sommaires n°1 à 32

 

 

Le réseau de botanistes correspondants du Conservatoire a été créé en 1991 dans le but de recenser et de cartographier les plantes à fleurs et les fougères du Massif armoricain, et de contribuer aux actions de préservation des espèces menacées. Mais qui sont les membres de ce réseau ? Qu'est-ce-qui les motive ? Voici un avant-goût des résultats d'une enquête menée en 2019.

L'enquête a été adressée à 901 personnes ayant transmis au Conservatoire botanique, depuis 1992, au moins une donnée d’observation floristique. 289 ont répondu.

Ce qu'il faut retenir

  • 27% sont des femmes, 73 % des hommes.
  • 3 facteurs principaux les motivent à collaborer avec le Conservatoire : l’amélioration collective des connaissances, l’aide aux missions de l'établissement, l’amélioration personnelle des connaissances.
  • les outils techniques développés par le Conservatoire sont plébiscités : le nombre de participants a d’ailleurs augmenté de façon très significative dès lors que le Conservatoire a modernisé, dans les années 2010, les outils au service du réseau et notamment : le Carnet de terrain (saisie en ligne des observations), le R.N.F.O., eCalluna (accès aux cartes de répartition des plantes à fleurs et des fougères) et plus récemment eCoLiBry (dédiée aux bryophytes, charophytes et lichens). Ces outils sont le ciment du réseau.
  • la confiance et la convivialité sont aussi un facteur de réussite : les sorties botaniques sont des moments privilégiés de rencontre et de formation.

Ce réseau dynamique a produit de nombreuses données

Sur les 5 627 419 données d’observation de flore vasculaire gérées dans Calluna au 31 décembre 2019, environ 70 % proviennent de personnes bénévoles prospectant à titre privé, de manière volontaire. Ce chiffre important ne doit toutefois pas minimiser l’apport conséquent des agents botanistes du Conservatoire dont la passion s’exerce souvent bien au-delà du cadre strictement professionnel.

Les conclusions de l’enquête rappellent combien ce réseau est utile au Conservatoire et précieux pour l’amélioration des connaissances et la conservation de la flore et de la végétation de l’Ouest de la France.

Télécharger • Voici l'article complet paru dans le n°34 de la revue E.R.I.C.A.

En savoir +

Contact

Sylvie Magnanon
Directrice scientifiques des actions interrégionale et régionales
Conservatoire botanique national de Brest
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

En savoir plus

 

Voici une synthèse sur les données de plantes vasculaires à l'échelle de la Normandie. Elle a été réalisée par les Conservatoires botaniques nationaux de Bailleul et de Brest en réponse à un appel d'offre de la Région en 2019-2020. Cette synthèse permet de produire à la fois une analyse sur la qualité, l'hétérogénéité et l'ancienneté des données et des indicateurs sur le végétal normand.

On entend par plantes vasculaires : les plantes à fleurs, les conifères et les fougères.

Objectifs

  • Etat des lieux de la connaissance à l'échelle de la région et des 5 départements
  • Etat des lieux du nombre d'espèces présentes à l'échelle de la région et des 5 départements
Sources • Cette analyse repose sur Calluna, la base de données développée par le Conservatoire de Brest pour centraliser les données floristiques de l'Ouest de la France, et Digitale 2, la base de données développée par le Conservatoire de Bailleul pour centraliser les données floristiques du Nord de la France.

Ce qu'il faut retenir

La diversité des habitats et des conditions bioclimatiques permet à la Normandie de conserver une richesse floristique indigène tout à fait honorable et tout particulièrement originale, en particulier pour les espèces endémiques ou en limite d’aire de répartition.

Cette richesse est répartie de façon hétérogène, les secteurs les plus riches, à préserver en priorité, correspondent aux secteurs diversifiés sur les plans géologiques, géomorphologiques et microclimatiques : les vallées de la Seine et de l’Eure, le littoral de la côte ouest de la Manche, les Marais du Cotentin, le Perche ornais et l’axe de la vallée de l’Orne.

Toutefois, cette synthèse met en lumière des disparités de pressions d’inventaires. Si certains départements bénéficient d'informations contemporaines d’autres n’en sont pas encore pourvus ; sachant qu'au bout de 20 ans, une donnée est considérée comme ancienne, les données des différents départements ne seront bientôt plus comparables.

Dans le cas de moyens suffisants et de protocoles appropriés pour le mettre à jour, le suivi chronologique de cette richesse spécifique pourrait être un indicateur parmi d’autres de l’évolution de la biodiversité régionale.

Chiffres clés

  • 1 308 074 données de plantes contemporaines
  • 1 856 plantes à fleurs et fougères observées en Normandie depuis 2000
  • 1 406 espèces indigènes, soit 30% de la flore métropolitaine, dont
    • 4 endémiques
    • 30 protégées
    • 49 menacées ou quasi menacées

 

 

A télécharger

Partenaires

Contact

Catherine Zambettakis
Déléguée régionale
Antenne Normandie-Caen
Conservatoire botanique national de Brest
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

 

 

Le bilan du Plan national d'actions en faveur du Panicaut vivipare a été présenté  au Conseil national de Protection de la nature (CNPN) en début d'année 2020. Ses membres ont félicité les acteurs pour le travail accompli au cours des dernières six années et encouragé la poursuite des actions.

En quelques mots, les objectifs du Plan national d'actions

Le Panicaut vivipare figure parmi les plantes les plus rares et les plus menacées d'Europe. Identifié comme une priorité par l'Etat, il fait l'objet d'un Plan national d'actions, coordonné depuis 2013 par le Conservatoire botanique national de Brest qui implique le plus largement possible les acteurs locaux afin :

  • d'améliorer les connaissances concernant la biologie et l'écologie de l'espèce,
  • de conserver et étendre la population de Panicaut vivipare de Belz et de restaurer les populations disparues,
  • d'informer et de communiquer sur l'espèce auprès des scientifiques, des élus et du grand public.

Ce qu'il faut retenir

Le bilan des 6 années met en avant :

  • Un réseau d'acteurs impliqués et une gouvernance multi-partenariale réussie.
  • Une avancée sur la connaissance de l'espèce et des protocoles d'études.
  • Un travail de multiplication de plants et récolte de graines maitrisé, un travail sur les herbiers à poursuivre.
  • Des pratiques de gestion améliorées mais une conservation de l'espèce sur site à l'état sauvage qui reste fragile.
  • Des tests de réintroduction sur des sites expérimentaux qui laissent présager un maintien durable.
  • Une espèce de plus en plus connue des passionnés de nature, des botanistes, des élus et du grand public.

Partenaires

En savoir +

En savoir plus

Le Rapport d'activité 2018 du Conservatoire botanique national de Brest met en avant, dans ses 36 pages et annexes, une vue globale sur l’établissement, ses partenaires, les programmes engagés dans l’Ouest de la France et à l’international pour l’étude et la préservation de la flore sauvage et des milieux naturels.

Sommaire

Administration générale

  • Dialogue de gestion avec les collectivités adhérentes
  • Accompagnement des projets d’Agences régionales de la biodiversité
  • Nouveaux locaux : préparation des marchés de travaux et déménagement
  • Moyens humains : stabilité sur les actions courantes
  • Situation financière : le redressement se poursuit
  • Partenariats financiers

Actions nationales

  • Collaborations avec l'Agence française pour la biodiversité
  • Rencontres des Conservatoires botaniques nationaux
  • Etude sur le devenir des Conservatoires botaniques nationaux

Ressources communes

  • Informatique : gestion des bases de données et développement d'applications métiers, gestion du parc informatiques et des réseaux avec le déménagement des locaux
  • Conservation ex situ : rénovation de la base de données Ex situ, programmes de conservation d'espèces menacées, banque de graines, collections du jardin et des espaces de culture
  • Documentation : déménagement, herbiers, contribution au portail documentaire de l'Agence française pour la biodiversité
  • Communication : plan de communication 2018-2021, stratégie sur les réseaux sociaux 2018-2021, le temps fort 2018, les autres actions marquantes concernant le partage des savoirs et des savoir-faire

Actions interrégionales

  • Observatoire de la végétation et des habitats : inventaire, référentiel R.N.V.O., carte des grands types de végétation, catalogues de végétations et d'habitats, rapportage Natura 2000
  • Observatoire de la flore : inventaire, animation du réseau des correspondants bénévoles, suivi stationnel de plantes rares et menacées, programme CoLiBry, référentiel R.N.F.O., programme interrégional sur les bords de routes avec la DIR Ouest
  • Mise à disposition des données scientifiques :  plateformes régionales de données naturalistes en Bretagne, en Pays de la Loire et en Normandie, mise à disposition de données et de métadonnées

Bretagne

  • Programmes d'étude et de conservation de la flore : actualisation des plans de conservation en faveur de Ranunculus nodiflorus, Centaurium portense et Huperzia selago, bilan du Plan national d'actions en faveur du Panicaut vivipare
  • Programme d'étude et de conservation des habitats : typologie des végétations et des habitats des marais salés de la Petite mer de Gâvres, caractérisation des séries de végétation du marais de Gannedel, carte des grands types de végétation de Bretagne, caractérisation phytosociologique
    des ourlets de trois ENS costarmoricains
  • Appui aux politiques de connaissance et de conservation de la biodiversité : prairies de Belle-île-en-mer, enjeux floristiques des Espaces naturels sensibles du Morbihan, Agence bretonne de la biodiversité, plateforme régionale des données naturalistes

Normandie

  • Programmes d'étude et de conservation de la flore : les inventaires départementaux de la Manche et de l’Orne, Mise à jour de la stratégie de suivi des populations d’espèces menacées
  • Programme d'étude et de conservation des habitats : connaissance des habitats à Characées, typologie des végétations pour la cartographie des habitats des Espaces naturels sensibles de l’Orne et du Calvados, typologie des végétations de fonds de vallées de la Hague
  • Appui aux politiques de connaissance et de conservation de la biodiversité : appui au Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin dans sa stratégie de suivi des populations d’espèces menacées, appui scientifique et technique à la ville de Caen

Pays de la Loire

  • Programmes d'étude et de conservation de la flore : identification de taxons prioritaires pour l’élaboration de nouveaux plans de conservation, bilan de la déclinaison régionale du Plan national d’action relatif au Flûteau nageant
  • Programme d'étude et de conservation des habitats : Réserve naturelle régionale du Polder de Sébastopol en Vendée, typologie phytosociologique et cartographie de la végétation de l’Espace naturel sensible du Daviaud en Vendée, programme sur la biodiversité des forêts ligériennes
  • Appui aux politiques de connaissance et de conservation de la biodiversité : appui à Nantes métropole pour l’Atlas de la biodiversité métropolitaine, partenariat avec le Conseil départemental de Vendée, appui à la DREAL pour l’inventaire ZNIEFF, déploiement des missions en Sarthe

International

  • Programmes de coopération : programme ASTIRIA sur l'archipel mauricien, conservation de la flore malgache
  • Plans d'action en faveur d'espèces menacées : exploration des potentialités de régénération de graines d'espèces disparues

Jardin du Conservatoire botanique national de Brest

  • Gestion et aménagement : jardin conservatoire, serres tropicales et pépinière
  • Promotion : renforcement des collaborations touristiques, participation au colloque Tourisme et numérique, organisation de reportage photo
  • Education et sensibilisation du public : visites des serres tropicales et ateliers pédagogiques, expositions, évènements et manifestations culturelles, livre sur le Conservatoire botanique

Valorisation scientifique et formation

  • Conférences et évènements en Bretagne, en Normandie, en Pays de la Loire, à l'international
  • Publications et colloques scientifiques : la revue E.R.I.C.A., participations avec interventions orales ou posters
  • Formation d'acteurs : étudiants, gestionnaires d'espaces naturels, botanistes et phytosociologues

 

En savoir +

En savoir plus

Télécharger le rapport d'activité 2018

Découvrir les précédents rapports d'activité annuels

Concerne tous les articles qui doivent apparaitre dans l'encart d'accueil.