À partir d’avril 2024 et pour une période de 4 ans, le CBN de Brest lance un programme sur les végétations des prairies bretonnes, grâce au soutien financier de l’Europe (fonds FEDER), de l’État (fonds vert) et d’une contribution propre (autofinancement).
Prairie © Elise Laurent
Supports de production et de biodiversité, les prairies permanentes ont connu une régression importante depuis les années 1970, tant au niveau régional qu’au niveau national et européen. La Bretagne est la région française qui enregistre le plus important pourcentage de recul de surfaces toujours en herbe entre 1970 et 2010 (- 73% pour une perte nette de 377 084 ha). En plus de leur raréfaction, l’intensification des pratiques agricoles affecte également la qualité de ces prairies qui se traduit globalement par une baisse des services environnementaux et agronomiques qu’elles fournissent et une perte de biodiversité au sein des paysages agricoles. Intimement lié à l’élevage bovin sur le territoire breton, l’avenir des prairies est également rendu incertain dans le contexte actuel de diminution de l’élevage.En Bretagne, comme en France et en Europe, les prairies naturelles font ainsi partie des écosystèmes les plus menacés.
À l’échelle régionale, le manque de référentiels techniques partagés entre gestionnaires d’espaces naturels et professionnels de l’agriculture rend parfois difficile leur maintien ou leur restauration en bon état, par des pratiques de gestion adaptées. C’est pourquoi, depuis plusieurs années, le CBN de Brest est régulièrement sollicité par des acteurs bretons de l’agroenvironnement pour mieux connaître la diversité, l’intérêt, la répartition et le fonctionnement des prairies naturelles de Bretagne, ceci dans l’objectif d’améliorer leur gestion et leur préservation.
Partant de ce constat, le CBN de Brest a souhaité :
- améliorer la connaissance des prairies naturelles de Bretagne : composition floristique, écologie, répartition, modalités de gestion ;
- permettre une meilleure prise en compte de l’enjeu de préservation des prairies naturelles notamment dans les réseaux des aires protégées ;
- créer, en partenariat avec les acteurs volontaires, des outils et référentiels mobilisables dans des projets en faveur de la biodiversité ;
- contribuer à la dynamique régionale visant à mieux concilier agriculture et biodiversité.
Le CBN lance ainsi un programme qui prévoit notamment :
- l’élaboration d’un guide de reconnaissance et d’évaluation des végétations prairiales de Bretagne ;
- le lancement d’une dynamique d’inventaire participatif régional des types de prairies ;
- des actions de collaboration, communication, sensibilisation et formation à destination des acteurs bretons, en lien avec les dynamiques régionales et nationales.
Les actions engagées dans le cadre de ce programme s’inscrivent dans la volonté de mettre en place un dispositif durable de préservation et d’amélioration des connaissances des prairies bretonnes. En ce sens, elles constitueront le socle d’un observatoire régional des prairies naturelles de Bretagne qui a vocation à perdurer au-delà du présent programme.
Pour contribuer aux choix méthodologiques et à la synthèse des résultats, des instances de suivi et de concertation associant les partenaires techniques, scientifiques et financiers du programme, notamment des spécialistes de l’environnement et des professionnels du monde agricole, seront constituées.
Contact : Elise Laurent : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Chargée d’études flore & habitats - Antenne Bretagne
L’Antinorie faux-agrostis (Antinoria agrostidea (DC.) Parl.) est une petite graminée très rare qui est menacée de disparition en Pays de la Loire, où seules deux stations sont aujourd’hui observées. C’est pourquoi un plan de conservation a été élaboré à l’échelle de la région, qui vise à assurer le maintien de ses populations et de ses habitats pour le long terme. Des recherches au niveau de stations historiques, qui étaient beaucoup plus nombreuses autrefois, sont également à entreprendre. Ce nouveau plan de conservation complète celui déjà élaboré pour l’Antinorie faux-Agrostis en Bretagne, ce qui permet une prise en compte de l’ensemble des populations armoricaines de l’espèce.
Contexte
L’Antinorie faux-agrostis (Antinoria agrostidea (DC.) Parl.) est une plante méditerranéo-atlantique que l’on rencontre à l’ouest de l’Europe (France, Espagne Portugal, Italie) et également en Afrique du Nord. Devenue rare en France, elle est aujourd’hui principalement représentée dans la partie orientale du Massif armoricain (Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique, etc.) et sur les contreforts nord-ouest du Massif central (Limousin).
Évaluée comme « en danger » d’extinction à l’échelle de la France et de la Bretagne, la plante est jugée comme extrêmement menacée de disparition en Pays de la Loire (évaluée « CR – en danger critique d’extinction » au sein de la liste rouge régionale), où elle bénéficie d’un statut réglementaire de protection.
En région Pays de la Loire, l’Antinorie faux-agrostis est connue historiquement dans chacun des cinq départements. Cependant la plante n’a été observée après 2000, qu’en Loire-Atlantique. Elle est ainsi présumée disparue de Maine-et-Loire, Mayenne, Vendée et Sarthe où les observations datent, pour la plupart, du XIXe siècle et jusqu’au milieu du XXe pour les plus récentes. Un fort déclin des populations est observé depuis le XIXe siècle, époque où les observations de la plante étaient beaucoup plus nombreuses, en particulier en Mayenne et Anjou. Les populations récemment observées ne se trouvent qu’en deux localités du nord de la Loire-Atlantique (communes de Nozay et Sévérac).
La dégradation ou destruction des habitats naturels de l’Antinorie faux-agrostis semble être la première cause de régression : l’eutrophisation des milieux mais également la simplification des paysages agraires (drainage et artificialisation des prairies humides, bouchage de mares, etc.) peuvent en particulier être mises en cause.
Description de la plante
L’Antinorie faux-agrostis appartient à la famille des Poacées (Graminées). C’est une plante vivace (parfois annuelle) de petite taille (jusqu’à 30 cm)
à tiges grêles, dont les épis se forment assez tard en fin de printemps ou en été, et qui peut très facilement
passer inaperçue. En l’absence d’inflorescence, le risque de confusion avec d’autres graminées est important.
Elle s’observe en pleine lumière au sein de pelouses amphibies sur des sols acides et pauvres en nutriments, sur des substrats d’origine granitique ou siliceuse.
En Bretagne et Pays de la Loire, les stations qui se maintiennent se trouvent principalement en bordure de mares ou d’étangs peu profonds, où l’Antinorie faux-agrostis peut former des radeaux flottants ou se développer sur les grèves exondées lors de la baisse estivale des eaux. Autrefois la plante était également abondante au sein de prairies humides, elle était notamment citée sur les prairies de pourtour du lac de Grand-Lieu ou encore dans la vallée du Don. Quelques mentions en bordure de cours d’eau ou fossés ont également été faites en Mayenne.
© G. Masson (CBN Brest)
Objectifs
L’état des lieux des populations d’Antinorie faux-agrostis en Pays de la Loire met en évidence une situation précaire, du fait principalement du très faible nombre de localités où la plante a pu être observée récemment. Le plan de conservation vise ainsi à mieux prendre en compte ces populations résiduelles, et à proposer des mesures de conservation adaptées et durables. Il vise également à mettre en œuvre des recherches pour tenter de retrouver d’autres stations, là où les milieux lui seraient encore favorables.
Le plan de conservation est un outil qui permet de mettre en place des mesures :
- d’information, de sensibilisation et de prise en compte de l’espèce,
- de sauvegarde des populations existantes (renforcement de la protection des sites, mise en place de mesures de gestion appropriées),
- d'amélioration des connaissances sur la plante et les communautés végétales dans lesquelles elle pousse,
- de suivi des populations,
- de conservation ex situ (collecte de graines pour constitution de lots de sauvegarde au congélateur),
- de développement de partenariats.
>> Télécharger le plan de conservation en faveur de l’Antinorie faux-agrostis
>> Télécharger la fiche de présentation de l'Antinorie faux-agrostis
Partenaires
- DREAL Pays de la Loire
- Région Pays de la Loire
- Conseils départementaux de Loire-Atlantique, Mayenne, Maine-et-Loire, Vendée, Sarthe
- Parcs naturels régionaux de Brière, Normandie-Maine
- Associations Bretagne-Vivante, Mayenne nature environnement, CPIE Mayenne Bas-Maine, CPIE Sèvre et Bocage, CPIE Logne et Grand-Lieu, CPIE Loire Anjou, LPO Anjou
- Conservatoire d’espaces naturels des Pays de la Loire
Contact
Cécile Mesnage : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Conservatoire botanique national de Brest
Antenne Pays de la Loire
30 années. C’est le temps qui aura été nécessaire pour sauver de l’extinction et réintroduire en nature une plante endémique de l’île Maurice : Cylindrocline lorencei. La mise en oeuvre des techniques de multiplication jusqu’alors inexplorées dans le domaine de la conservation ont permis de sauver cette espèce disparue en nature.
Un sauvetage in extremis
Dans les années 70, Cylindrocline lorencei est connue pour être au bord de l’extinction. Jean-Yves Lesouëf, fondateur du CBN de Brest décide alors de collecter des graines et des boutures, dans l’espoir de procéder à un sauvetage de l’espèce. En 1990, l’espèce est déclarée éteinte en nature.
Cependant, le CBN de Brest les avait placées en banque de graines mais celles-ci étaient incapables de germer naturellement. Grâce à l’utilisation des biotechnologies, en collaboration avec l'INRA de Ploudaniel, il réussit en 1993 à régénérer des plantes entières. Il s’agit alors d’une première mondiale au service de la conservation de la biodiversité. Les essais de bouturage assez difficiles et le manque d’individus et de graines viables conduisent ensuite le Conservatoire à se tourner vers Vegenov pour multiplier à plus grande échelle, par micropropagation in vitro, des centaines de plantes dès 2009.
Recréer les conditions d’un retour en nature
Cette réussite portée par les biotechnologies n’aurait pas été concrétisée sans l’implication sans faille de notre partenaire technique mauricien, le National Park and Conservation Service (NPCS) et de notre partenaire financier Mauritius Commercial Bank.
À partir de 2021, un long travail d’aménagement de zones de gestions expérimentales, les Conservation Management Areas (CMA), délimitées par des grillages pour éviter la présence d’espèces animales indésirables et nettoyées de toutes espèces végétales invasives, a permis l’acclimatation d’une trentaine de plants qui aujourd’hui s’épanouissent dans un environnement protégé. À partir de 2021, un long travail d’aménagement de zones de gestions expérimentales, les Conservation Management Areas (CMA), délimitées par des grillages pour éviter la présence d’espèces animales indésirables et nettoyées de toutes espèces végétales invasives, a permis l’acclimatation d’une trentaine de plants qui aujourd’hui s’épanouissent dans un environnement protégé.
2024, une réintroduction en nature à grande échelle.
Les trois décennies écoulées ont été jalonnées par de nombreuses étapes qui marquent un tournant dans l’approche de la conservation : l’étude du cycle de vie de l’espèce, les tests de culture d’embryons et l’usage de techniques innovantes, les étapes de sa multiplication à Brest, avant de se projeter sur le site de réimplantation dans un environnement restauré à Maurice.
Toutes ces étapes nous permettent aujourd’hui d’annoncer la réintroduction dans son environnement naturel, de cette espèce endémique de l’île Maurice, presque 35 ans après sa disparition en nature. Une centaine de plants nés à Brest seront, au terme d’un protocole extrêmement précis, réintroduits dans les CMA de l’Île Maurice au mois de juin, dans l’objectif d’assurer son retour durable dans son environnement naturel.
Catherine Gautier, responsable conservation ex situ, et Stéphane Buord, directeur scientifique des actions internationales du CBN de Brest
© C. Le Guillou (CBN Brest)
Notre partenaire financier
Nos partenaires techniques
National Park and Conservation Service
Contact
Stéphane Buord
Directeur scientifique actions internationales
Conservatoire botanique national de Brest
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Dans le cadre du programme de Conservation de 11 espèces d'arbres menacées de l'aire protégée (AP) Ambohitr'Antsingy Montagne des Français à Madagascar, une mission sur place de la technicienne de conservation, Delphine Cabanis, a été réalisée début septembre 2024 pour apprécier les avancées du programme.
En partenariat avec la Fondation Franklinia et l’association Arche aux plantes, ce programme a pour objectif la conservation in-situ et ex-situ de 11 espèces d’arbres particulièrement menacées, toutes endémique du nord du pays, voire pour certaines d’entre elles, de l’aire protégée Ambohitr’Antsingy Montagne des Français.
Sur les 11 espèces, 9 sont aujourd’hui inventoriées dans l’aire protégée et bénéficient d'une protection in-situ. Il s'agit de : Cleidion capuronii (CR), Dombeya ambohitrensis (CR), Dombeya milleri (CR), Eugenia calciscopulorum (CR), Beguea borealis (CR), Manilkara suarezensis (CR), Adansonia suarezensis (EN), Croton aleuritoides (EN) et Helmiopsiella poissonii (EN).
Près de 1 000 plants de ces 9 espèces ont été produits en pépinière et replantés dans l'aire protégée pour renforcer les stations existantes.
Cleidion capuronii en fleur © Delphine Cabanis (CBN Brest)
Croton aleuritoides, classé EN © Delphine Cabanis (CBN Brest)
Fructification de Dombeya ambohitrensis, classé CR © Delphine Cabanis (CBN Brest)
Helmiopsiella poissonii en culture en pépinière, classé EN © Delphine Cabanis (CBN Brest)
À ce stade, 2 espèces sont encore en cours de prospection : Senna suarezensis (CR, possiblement éteint) et Mimosa capuronii (EN).
Ce programme bénéficie de l’appui technique du SAGE (gestionnaire de l’AP), de l’université d’Antsiranana et du Missouri Botanical Garden (MBG).
L'équipe travaillant sur le projet : étudiants de l'université d'Antsiranana, MBG, SAGE, CBN Brest, pépiniériste et guide local ©DR
La Crassule de Vaillant (Crassula vaillantii (Willd.) Roth) est une plante rare et menacée de disparition en Pays de la Loire où seules quelques stations très vulnérables persistent. C’est pourquoi, un plan de conservation régional, rédigé en 2023, a pour objectif de mettre en place des actions visant à assurer le maintien des populations de cette plante pour le long terme et sensibiliser sur la fragilité de ses habitats. Des recherches au niveau des stations historiques qui étaient plus nombreuses autrefois sont également à entreprendre.
Contexte
La Crassule de Vaillant (Crassula vaillantii (Willd.) Roth), plante méditerranéo-atlantique à répartition assez large (Europe de l’Ouest et du Sud, Afrique du Nord et Asie centrale notamment), est rare en France, surtout représentée sur le pourtour méditerranéen. Les foyers de population confirmés récemment ont une distribution très disséminée et disjointe : pourtour méditerranéen/Corse, Massif armoricain, régions d’Ile-de-France et du Centre, Massif central.
La plante est jugée comme extrêmement menacée de disparition (« CR – en danger critique d’extinction ») en Pays de la Loire, mais également en régions Centre, Ile-de-France et Auvergne. Elle est menacée de disparition également en Bretagne et en région Rhône-Alpes, les localités où elle subsiste étant cependant un peu plus nombreuses dans ces régions.
Un fort déclin des populations des Pays de la Loire (connues uniquement en Loire-Atlantique et Maine-et-Loire) est observé depuis le 19e siècle, époque où les observations de la plante étaient plus nombreuses, en particulier en Anjou. Les populations qui sont aujourd’hui encore connues dans la région, au droit d’affleurements schisteux, se répartissent autour de très rares localités qui se trouvent dans deux communes proches : le Pin, coté Loire-Atlantique et Angrie, côté Maine-et-Loire.
La dégradation ou destruction de ses habitats naturels semble être la première cause de régression : urbanisation, fermeture, assèchement ou eutrophisation des milieux.
Description de la plante
La Crassule de Vaillant appartient à la famille des Crassulacées. C’est une herbacée annuelle (passe la mauvaise saison sous forme de graine), de très petite taille (15 centimètres de hauteur au maximum) qui est glabre dans toutes ses parties et de couleur vert clair mais devenant souvent rougeâtre. Son développement dépend du contexte stationnel et des conditions météorologiques : elle peut ainsi parfois présenter des individus fructifiés minuscules de quelques centimètres, voire d’un centimètre de haut seulement. Sa floraison est ainsi plutôt printanière (mai-juin). Mais la plante, dite « à éclipse », peut ne pas germer certaines années où les conditions météorologiques et d’inondation lui auraient été peu favorables.
C’est une espèce pionnière des mares temporaires, inféodée aux substrats siliceux inondés en hiver et s’asséchant rapidement au printemps. Elle affectionne les lieux de pleine lumière à humidité ambiante et température plutôt élevée, et pousse sur des substrats légèrement acides et pauvres en nutriments.
© Julien Geslin - CBN Brest
Objectifs
L’état des lieux des populations de Crassule de Vaillant en Pays de la Loire met en évidence une situation extrêmement précaire, du fait principalement du très faible nombre de localités où la plante se maintient. Le plan de conservation vise ainsi à mieux prendre en compte ces populations résiduelles, et à proposer des mesures de conservation adaptées et durables afin de maintenir un état de conservation favorable à l'espèce. Il vise également à mieux comprendre la biologie de la plante et à mettre en œuvre des recherches pour tenter de retrouver d’autres stations.
Le plan de conservation est un outil qui permet de mettre en place des mesures :
- d’information, de sensibilisation et de prise en compte de l’espèce,
- de sauvegarde des populations existantes (renforcement de la protection des sites, mise en place de mesures de gestion appropriées),
- d'amélioration des connaissances sur la plante et les communautés végétales dans lesquelles elle pousse,
- de suivi des populations,
- de conservation ex situ (collecte de graines pour constitution de lots de sauvegarde au congélateur),
- de développement de partenariats.
> Télécharger le plan de conservation en faveur de la Crassule de Vaillant
> Télécharger la fiche synthétique sur la Crassule de Vaillant
Remarque : Dans le cadre de la protection des données sensibles, les localisations précises des stations sont volontairement non divulguées dans le document. Nous vous invitons à nous contacter en cas de besoin.
Partenaires
- DREAL Pays de la Loire ;
- Région Pays de la Loire ;
- Association Bretagne-Vivante ;
- Association candéenne, patrimoine environnement ;
- CPIE Loire-Anjou ;
- Conservatoire d’espaces naturels (CEN) des Pays de la Loire ;
- Communes de le Pin et Angrie ;
- Communautés de communes « Anjou Bleu communauté » et « Communauté de Communes du Pays d’Ancenis – COMPA » ;
- Conseils départementaux de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire.
Contact
Cécile Mesnage
Conservatoire botanique national de Brest
Antenne Pays de la Loire
Chargée d'études flore et habitats
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Nos actions phares
Nous avons choisi de vous présenter une diversité d'actions menées par le Conservatoire botanique national de Brest dans l'Ouest de la France et dans les hauts lieux de biodiversité mondiaux. Il ne s'agit pas d'une liste exhaustive. Faites votre choix !
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Déclinaison du Plan national d'actions en faveur des plantes messicoles en Normandie
!!
Depuis plus de 10 ans, le CBN de Bailleul, le CBN de Brest et désormais le Conservatoire botanique de Normandie, le Conservatoire des Espaces naturels de Normandie, le département de l’Eure et leurs partenaires mettent en place des actions pour préserver les plantes messicoles en Normandie.
A l’occasion de la publication du second plan national d'actions (PNA) en faveur des espèces et communautés inféodées aux moissons, vignes et vergers, les acteurs régionaux ont eu la volonté de poursuivre et développer les actions engagées en faveur de ces communautés en danger et ainsi, un plan régional d’actions (PRA) a été élaboré.
Ce PRA correspond à la déclinaison régionale du PNA. Il est également le résultat d’une mobilisation forte des acteurs régionaux qui pendant un an ont été interrogés sur la problématique et sont donc à l’origine des 22 actions.
Cette mobilisation apparait comme l’enjeu majeur pour la mise en œuvre et l’aboutissement des actions sur le territoire entre 2024 et 2033.
Pour toute demande d’information, vous pouvez contacter Juliette Waymel :
juliette.waymel@cbn-normandie.fr
28 mar 2024
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Identification des végétations de zones humides par bassin versant de Normandie
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Grâce au soutien de l'Agence de l'eau Seine Normandie et de la Région Normandie, le Conservatoire botanique national de Brest développe depuis 2014 un programme d'identification des végétations de zones humides par bassin versant sur les départements du Calvados, de la Manche et de l'Orne.
!!15 jan 2024
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Calvados - Plan de conservation de la Gentiane amère
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La Gentiane amère (Gentianella amarella (L.) Börner) est une plante des milieux ouverts et ensoleillés un peu humides à secs comme les pelouses, les prairies. En France, c’est en Normandie et plus particulièrement dans le Calvados que la majorité des stations actuelles sont observées. Actuellement, l'état de conservation de 52% de ces stations est jugé mauvais.C’est pourquoi, un plan de conservation, rédigé en 2022 a pour objectif de mettre en place des actions visant à assurer le maintien ou le rétablissement des populations.
29 aoû 2022
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Inventaire de la flore du Calvados
!!
Grâce au soutien de ses partenaires, le Conservatoire botanique national de Brest a pu développer depuis 2009 un programme ambitieux d’inventaire de la flore sauvage sur l'ensemble des communes du Calvados. Il s'agit du premier état des lieux départemental publié en 2017.
!!07 avr 2022
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Cartographie des grands types de végétation du PNR Normandie-Maine
!!
De 2019 à 2020, l'antenne Normandie-Caen du Conservatoire botanique s'est engagée dans un programme de cartographie permettant de visualiser la répartition de 19 grands types de végétation du Parc naturel régional de Normandie-Maine au 1: 25 000. Ce programme a été commandé par le Parc et a bénéficié aussi de financements de la part des Régions et des DREAL Normandie et Pays de la Loire.
La carte produite constitue un état des lieux dans le cadre de l’élaboration de la prochaine charte du Parc de 2023 à 2038. Elle permettra aux collectivités de disposer d’un fonds de connaissances de leur territoire sur la Trame verte et bleue. Pour l’équipe du Parc, elle servira à orienter les investigations complémentaires sur la biodiversité.
18 fév 2021
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Inventaire des plantes sauvages de la Manche
!!
Depuis mars 2018, le Conservatoire botanique national de Brest fait appel à ses correspondants bénévoles et à tous les observateurs débutants ou confirmés pour faire progresser la connaissance sur les plantes sauvages du département de la Manche.
Ce grand inventaire communal participatif a pour objectif de recenser toutes les plantes sauvages qui poussent et d'aboutir à la réalisation d'un atlas, soit une synthèse de l'état des connaissances. N'attendez pas et profitez de cette occasion pour sortir dehors entre midi et deux en pause végétale, observer et noter les espèces que vous observez sur le trottoir en marchant, vous balader en forêt ou sur le littoral en jouant au botaniste...
!!07 mai 2020
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Plan régional de conservation en faveur de la Limoselle aquatique - Normandie
!!
La Limoselle aquatique est une petite plante herbacée en forte régression en Normandie. Depuis 2018, elle bénéficie d'un plan de conservation régional. Le Conservatoire botanique national de Brest et son réseau de partenaires mettent en place des actions de connaissance, de sauvegarde et de sensibilisation afin de préserver ses populations et les habitats naturels qui lui sont favorables.
!!30 mar 2020
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