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Depuis décembre 2020, la plateforme Biodiv’Bretagne est en ligne. Administrée par l’Observatoire de l’Environnement de Bretagne (OEB), elle permet d’accéder à plus de 1,3 million de données naturalistes. En Bretagne, le Conservatoire botanique est « chef de file » pour les données flore & lichens, il a d'ailleurs transmis plus d'1 million des données affichées par la plateforme aujourd'hui.

 

La contribution du Conservatoire à Biodiv'Bretagne

 

 

Avec plus de 1 million de données transmises, le Conservatoire botanique est aujourd’hui le plus gros contributeur à la plateforme Biodiv’Bretagne.

Ces données ont été recueillies depuis l’année 2000 par le personnel du Conservatoire et son réseau de bénévoles et de partenaires. Il s'agit de :

  • données publiques non sensibles avec localisation précise,
  • données recueillies par le réseau de bénévoles et de partenaires, correspondant majoritairement à des données privées, qui sont « floutées » géographiquement et transmises à l’échelle de la commune et de la maille 10 km x 10 km.

 

Quelle complémentarité avec les applications du Conservatoire ?

eCalluna et eColibry  sont des applications, développées et administrées par le Conservatoire, dédiées à la flore et aux lichens :

  • elles font partie des outils essentiels de l’Observatoire de la flore et des lichens que le Conservatoire a mis en place avec l’aide de son réseau de bénévoles et de partenaires,
  • elles agrègent et synthétisent, à l’échelle des 12 départements de l’Ouest de la France, près de 6 millions de données bibliographiques et de données de terrain, anciennes comme actuelles, récoltées selon des protocoles standardisés ; toutes les données sont contrôlées,
  • elles fournissent une information de synthèse, facile à appréhender : des cartes de répartition d’une espèce à la commune et/ou à la maille, avec date de dernière observation, des listes d’espèces par commune avec date de dernière observation...
  • différents référentiels nomenclaturaux sont intégrés, permettant une synthèse des données plus exhaustives que lorsqu’un seul référentiel est utilisé.

Les applications du Conservatoire et la plateforme Biodiv'Bretagne sont donc complémentaires.

Leur point commun, c’est qu’elles reposent sur le travail essentiel des botanistes et des lichénologues sans lesquels la construction de la connaissance ne serait pas possible.

 

"On ne protège que ce que l'on connaît"

Le partage des connaissances est devenu aujourd’hui un vecteur important de la préservation et de la prise en compte de la biodiversité. Il se traduit notamment par la mise en place de plateformes numériques. Sur notre territoire d'intervention, Biodiv’Bretagne est la dernière née des plateformes régionales. Elle est portée par une dynamique régionale impliquant de multiples acteurs bretons : Conservatoire botanique national de Brest, associations naturalistes, socioprofessionnels, scientifiques, Etat, Région Bretagne...

Les modalités de fonctionnement de la plateforme sont définies dans une charte qui fixe les principes déontologiques communs pour le regroupement de données naturalistes, leur validation technique et scientifique, leur mise en partage au niveau régional et leur mise à disposition au niveau national.

Pour assurer une cohérence des données à l’échelle régionale, la plateforme Biodiv’Bretagne s’appuie sur des « observatoires thématiques ». Ces observatoires ont pour mission d’animer le recueil, le regroupement, la validation et l’analyse des données concernant les groupes thématiques pour lesquels ils sont désignés « chefs de file ». Le Conservatoire est ainsi reconnu « Observatoire de la flore, des lichens et des végétations et habitats ». Comme les autres observatoires thématiques, il fait partie du groupe de pilotage de Biodiv’Bretagne qui définit les orientations pour le développement de la plateforme. 

 

L'Observatoire de la flore et des lichens du Conservatoire, maillon essentiel des politiques publiques • Les données transmises aux plateformes naturalistes régionales ou nationales permettent de partager une partie des connaissances auprès d'un large public. Mais la connaissance ne se limite pas à la donnée ni aux plateformes. Un dispositif mutualisé et collaboratif est déployé par le Conservatoire pour produire des informations utiles, structurées et contextualisées dans une finalité de préservation de la nature. Toutes les données collectées par l'Observatoire permettent au Conservatoire de remplir sa mission d'intérêt général : amélioration et partage des connaissances, expertise et conseil, programmes de conservation, information et sensibilisation.

 

 

Contact

Marion Hardegen
Conservatoire botanique national de Brest
Antenne Bretagne
Déléguée régionale
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