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Caractérisation agroécologique des végétations prairiales naturelles en réponse aux pratiques agricoles : apports pour la construction d’outils de diagnostic / Pauline Ansquer (2006)
Titre : Caractérisation agroécologique des végétations prairiales naturelles en réponse aux pratiques agricoles : apports pour la construction d’outils de diagnostic Type de document : texte imprimé Auteurs : Pauline Ansquer, Auteur Année de publication : 2006 Note générale : Thèse présentée pour obtenir le titre de docteur de l'institut de national polytechnique de Toulouse à l'école doctorale de Sciences Ecologiques Vétérinaires Agronomiques et Bioingénieries
Spécialité : Fonctionnement des Ecosystèmes et Agrosystèmes.
N° d'ordre : 2368Langues : Français (fre) Catégories : [Thèmes] Outils et méthodes Mots-clés : prairie naturelle écologie fonctionnelle agronomie pratique agricole nutrition minérale utilisation valeur d’usage typologie de la végétation Résumé : "Les prairies naturelles représentent en France une pa rt importante de la surface agricole totale. Ces écosystèmes herbacés multifonctionnels et plurispécifiques, à dominante de graminées, sont maintenus en équilibre dynamique par les pratiques des agriculteur s (fertilisation, utilisation par la fauche et/ou le pâturage). Les pratiques modifient les communautés végéta les et génèrent ainsi une diversité interparcellaire permettant de remplir des fonctions agricoles différe ntes. Ces fonctions sont associées à des caractéristiques agronomiques (production, qualité de l’herbe), rassemblées sous le terme « valeur d’usage ». La diversité spécifique intraparcellaire importante, couplée à la dive rsité interparcellaire, complexifie la caractérisation des prairies naturelles. De ce fait, les relations entr e pratiques et fonctionnement du couvert végétal sont difficiles à établir. Cette difficulté se retrouve au niveau des outils de diagnostic utilisés par les professionnels du conseil agricole. Da ns une optique de cons truction de nouveaux outils , la question de la caractérisation de la végétation prairiale est donc central e. Ce travail se propose de tester, dans un contexte agricole, la pertinence d’une approche d’écologi e fonctionnelle permettant de rendre compte du fonctionnement de la végétation via les traits biologiques des plantes. Cette pertinence est évaluée par rapport à deux principaux objectifs. Il s’agit, d’une pa rt, d’améliorer la compréhension du fonctionnement écologique et agronomique de l’écosystème prairial en lien avec les principaux facteurs agissant sur sa dynamique (disponibilité des ressources minérales et utilisa tion de l’herbe). D’autre part, il s’agit de savoir si cette approche permet d’identifier des indicateurs répondant à différents critères (spécificité, sensibilité, robustesse et facilité d’utilisation) ; ces indicateurs devant servir de base pour définir des pistes pour la construction d’outils simples, informatifs et généralisables.
Les résultats de ce travail reposent sur 2 années d’expérimentation menées sur un dispositif de 18 parcelles agricoles (Pyrénées ariégeoises). Ce dispositif in situ est représentatif des pratiques agricoles de la zone. Les parcelles se répartissent suivant deux gradient s écologiques : la fertilité (N et P) et l’utilisation (mode et régime). Les mesures de traits relatifs à la partie aérienne des plantes ont permis de rendre compte des principaux mécanismes de réponse de la végéta tion à ces deux facteurs, notamment de l’importance relative du gradient de fertilité sur la structuration d es communautés. Quel que soit le mode d’utilisation, les situations les plus fertiles présentent une certain e homogénéité (composition f onctionnelle et spécifique, croissance), en lien avec la forte compétition pour la lumi ère. Le mode d’utilisation semble jouer un rôle plus important lorsque la fertilité est faible. Les diversit és spécifique et fonctionnelle varient conjointement et augmentent nettement depuis les parcelles fertiles vers les pacages peu fertiles. Les traits végétatifs, en particulier la hauteur et la teneur en matière sèche des feuilles (LDMC), se révèlent être des traits pertinents de réponse aux pratiques et d’effet sur la valeur d’usag e. Ces traits rendent compte de l’importance du trade- off capture-conservation des ressources, impliqué à la fois dans la réponse à la fertilité et à l’utilisation. Cette convergence de réponse, en lien avec le couplage partiel des gradients étudiés, explique en partie pourquoi il est difficile de dissocier les effets respectifs d es 2 facteurs. La phénologie apparaît comme un indicateur spécifique de l’utilisation et de la dynamique de cr oissance. Les proportions relatives des types de graminées, établis sur la base de la LDMC en conditions non limita ntes, permettent de classer efficacement les parcelles en fonction de leurs caractéristiques agronomiques mesurées in situ . Elles rendent ainsi compte des variations de digestibilité des limbes ou de compos ition de la biomasse (rapport feuille/tige) au moment du pic de production. Les indices de nutrition minérale constituent un meilleur indicateur de la quantité de biomasse produite au pic et du taux de croissance du c ouvert. Ces deux modes de caractérisation de la végétation, simples et robustes, permettent d’organi ser l’ordre dans lequel les parcelles pourront être exploitées, en respectant leurs caractéristiques. Un travail d’enquête, réalisé en parallèle de ces expérimentations pour connaître les pratiques des utilisateurs d’outils de diagnostic et leurs attentes éventuelles, montre que la contrainte de temps est un facteur essentiel à considérer. Les outils doivent donc être simples et rapides à mettre en oeuvre. En outre, ce tte enquête confirme le ma nque d’outils permettant de faire le lien entre pratiques et valeur d’usage. La caractérisation fonctionnelle de la végétation permet de répondre à ces attentes, facilitant la lecture de la végé tation tout en apportant des informations sur son fonctionnement. Des voies de simplification de cette approc he sont testées et discutées. Des tests doivent être étendus à d’autres contextes afin de confirme r la généricité de la méthode proposée." (source : auteur)Type de publication : thèse, mémoire, stage Référence biblio : Ansquer P., 2006 - Caractérisation agroécologique des végétations prairiales naturelles en réponse aux pratiques agricoles : apports pour la construction d’outils de diagnostic. Thèse de doctorat : Sciences écologiques vétérinaires agronomiques et bioingénieries (Fonctionnement des écosystèmes et agrosystèmes). . ID PMB : 55629 En ligne : http://ethesis.inp-toulouse.fr/archive/00000302/01/ansquer.pdf Format de la ressource électronique : document Permalink : http://www.cbnbrest.fr/catalogue_en_ligne/index.php?lvl=notice_display&id=55629 Exemplaires(0)
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