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Programme PEPPS : Pertinence Environnementale de la restauration des Petits marais et Prés Salés (2018-2021). Rapport final / Manuel Salgueiro-Simon (2021)

Public Titre : Programme PEPPS : Pertinence Environnementale de la restauration des Petits marais et Prés Salés (2018-2021). Rapport final Type de document : texte imprimé Auteurs : Manuel Salgueiro-Simon, Directeur de publication ; Université de Bretagne occidentale (UBO) (Brest, France), Éditeur scientifique ; Université de Bretagne sud, Éditeur scientifique ; Université de Rennes 1 (Rennes, France), Éditeur scientifique Année de publication : 2021 Importance : 223 p. Langues : Français (fre) Catégories : [ZG] CROZON (29042) [ZG] MESQUER (44097) [ZG] SENE (56243) [habitats/milieux] 1 - Habitats littoraux et halophile [habitats/milieux] 15 - Marais salés, prés salés (schorres), steppes salées et fourrés sur gypse [Thèmes] Massif armoricain [Thèmes] Trame verte et bleue (TVB) [Sites] ENS 22 - Sables d'Or (Fréhel) Mots-clés : restauration des habitats  Littoral  écologie fonctionnelle  schorre  fonction écosystémique  gestion du littoral  conservation de la biodiversité  Trame verte et bleue  gestion des risques Résumé : "L’ambition du programme Pertinence Environnementale de la restauration des Petits marais et Prés Salés - PEPPS est d’évaluer la pertinence environnementale de la restauration de petits marais et prés salés du littoral armoricain à partir de différentes approches. Les chercheurs et chercheuses impliqués couvrent à la fois différents domaines de l’écologie (animale, végétale, fonctionnelle) et des sciences humaines et sociales (sociologie, économie, géographie). Le programme les confronte et les croise pour constituer un travail de recherche réellement transversal (notamment grâce à des séances de terrain partagées, pendant lesquelles les problématiques et les méthodes des uns et des autres se confrontent concrètement). D’une part, l’inventaire et la cartographie fine des végétaux indique la richesse du sol de ces schorres et leur niveau de perturbation. Cette caractérisation de l’état du milieu est renforcée par l’inventaire des arthropodes présents sur chaque site. Des analyses isotopiques réalisées sur des poissons informent quant à elle de la provenance de leur alimentation, renseignant ainsi sur le rôle de frayère et de nourricerie des schorres. Des analyses génétiques de différentes espèces végétales et animales servent enfin à déterminer les échanges entre différents schorres du littoral. Ces deux approches écologiques de la restauration et du fonctionnement écosystémique sont complétées par des approches sociologiques et économiques. Elles participent à la caractérisation des sites en en dégageant les pratiques et les représentations ainsi qu’en retraçant leur histoire sous trois angles : l’histoire sociale des lieux donne à voir l’évolution des usages qui y ont cours ; l’histoire politique – ou institutionnelle – montre l’intégration des prés salés dans les politiques publiques à différentes échelles ; l’histoire socioculturelle aborde l’évolution des représentations locales des sites et des prés salés. Elles sont complétées par la quantification des services écosystémiques rendus par les prés salés dans le cadre de la restauration écologique. Ce programme fait l’objet de nombreuses publications disciplinaires et pluridisciplinaires et une journée sera consacrée à sa restitution lors du colloque "Restauration et reconnexion des marais littoraux. Regards croisés sur une solution d’adaptation aux changements globaux" organisée par l’équipe de ce programme de recherche du 27 au 29 octobre 2021. La démarche s’appuie sur l’analyse d’espaces anciennement poldérisés ayant été restaurés de façon volontaire ou accidentelle. En comparant ces systèmes avec des marais de référence et des systèmes toujours poldérisés, il s’agit ainsi tant d’analyser leurs dynamiques et leurs fonctionnements écologiques que de prendre en compte la perception de ces milieux et leur rôle social et économique. Ce travail réalisé en lien étroit avec les acteurs locaux se focalise sur quatre sites majeurs répartis sur le littoral armoricain. Quatre sites principaux ont été sélectionnés : l’Aber-en-Crozon dans le Finistère, le marais de L’Islet dans les Côtes d’Armor, les anciens marais salants de Séné dans le Morbihan et Rostu dans le bassin du Mès en Loire-Atlantique. Ces quatre sites se situent dans un territoire d’étude allant de l’estuaire de la Loire (44) à celui de la Rance (35) ou, dit autrement, compris entre la Baie de Bourgneuf et celle du Mont Saint-Michel, deux grands systèmes de référence concernant l’analyse des schorres. Ces divers sites d’études ont été sélectionnés car ils s’inscrivaient dans des petits systèmes (contrairement aux grands du Bassin d’Arcachon, de la Baie de l’Aiguillon, de la Baie du Mont Saint Michel ou de la Baie de Somme par exemple). Des données complémentaires ont été acquises sur des sites secondaires et l’ensemble des sites de marais salés (poldérisés ou non) du littoral armoricain, et notamment finistérien, ont été inventoriés et succinctement décrits. Les marais salés et leur restauration constituent un sujet d’étude et de préoccupation de l’équipe de recherche et de ses partenaires. Ils ont fait l’objet de diverses recherches (descriptives, fonctionnelles …), mais les travaux disponibles sont disciplinaires et concernent essentiellement les grands marais et peu les petits systèmes qui parsèment le littoral armoricain et constituent potentiellement un élément majeur de la Trame Verte et Bleue littorale. D’autre part l’équipe de recherche développe des recherches pluridisciplinaires autour des problématiques d’aménagement et de gestion des territoires et de la biodiversité. L’enjeu est donc de constituer et de structurer autour de l’équipe de recherche, et avec ses partenaires, un pôle de compétences pluridisciplinaires afin, à la fois, d’améliorer la connaissance des milieux et d’autre part de répondre aux enjeux de conservation et aux attentes des praticiens, élus et gestionnaires de sites. Ainsi, le programme Pertinence Environnementale de la restauration des Petits marais et Prés Salés s’inscrit dans une démarche partenariale associant, outre des chercheuses et chercheurs de différentes disciplines et universités, des structures économiques et sociales liées à la gestion du littoral et de la biodiversité. Ils ont aussi été choisis du fait de la présence d’interlocuteurs associés en tant que partenaires au projet, apportant des connaissances locales sur chacun des sites. En effet ces partenaires possèdent un savoir à la fois théorique et appliqué sur tout ou une large partie des approches scientifiques menées. Leur expérience professionnelle et parfois habitante des sites forme une importante clé d’accès aux dynamiques et enjeux qui s’y jouent. Ils apportent en outre une connaissance du jeu d’acteurs locaux – qui forment autant d’entrevues potentielles. Prise dans cette démarche partenariale, l’enquête de Sciences Sociales vise à identifier les freins ou au contraire les atouts sociaux, et plus largement les réalités et dynamiques sociales, à prendre en compte dans le cadre d’opérations de restauration de prés salés poldérisés. Elle peut contribuer ainsi à la prise en compte des enjeux sociaux dans les politiques de restauration de la trame verte littorale et de gestion des risques côtiers. Parmi les partenaires non académiques sont impliqués : des gestionnaires d’espaces naturels (Réserves Naturelles de Séné et Saint-Brieuc, Parc Naturel Régional d’Armorique, Syndicat Mixte de la Ria d’Etel, Conservatoire du littoral), des structures thématiques (Forum des Marais Atlantiques, Agence de l’Eau Loire-Bretagne) et des collectivités territoriales (communes, communautés de communes, conseils départementaux). Leur association au programme, sous des formes variées, s’appuie sur un état des lieux partagés des milieux, de leurs usages et de leurs enjeux. Ce programme de recherche relève également des enjeux d’analyse pluridisciplinaire de la reconnexion aux marées de ces petits marais. Apporter des éléments d’aide à la décision revient, dans notre cas, à travailler sur les sens sociaux donnés aux marais littoraux et à analyser les processus d’acceptation sociale de ces reconnexions de tout ou parties de marais, auparavant endigués. Cela suppose deux décalages par rapport à la recherche telle qu’élaborée et réalisée dans le cadre des sciences biophysiques. Ce rapport vise à présenter les résultats du programme PEPPS, ainsi que la synthèse de l’étude. Les différentes approches et résultats sont présentés de façon disciplinaire, ce qui constitue la première phase d’analyse. Deux approches interdisciplinaires sont également présentées et concernent d’une part les questions de sémantiques et d’autre part la question de l’évaluation de la restauration. D’autres thématique telles que les questions d’échelle et de confrontation entre représentations sociales et évaluation de la restauration devraient également être l’objet de futures publications." (source : auteurs) Type de publication : rapport d'études Référence biblio : Salgueiro-Simon M. (coord.), 2021 - Programme PEPPS : Pertinence Environnementale de la restauration des Petits marais et Prés Salés (2018-2021). Rapport final. Université de Bretagne sud / Université de Bretagne occidentale / Université de Rennes 1, 223 p. ID PMB : 72502 Permalink : http://www.cbnbrest.fr/catalogue_en_ligne/index.php?lvl=notice_display&id=72502

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Caractérisation agroécologique des végétations prairiales naturelles en réponse aux pratiques agricoles : apports pour la construction d’outils de diagnostic / Pauline Ansquer (2006)  

Public Titre : Caractérisation agroécologique des végétations prairiales naturelles en réponse aux pratiques agricoles : apports pour la construction d’outils de diagnostic Type de document : texte imprimé Auteurs : Pauline Ansquer, Auteur Année de publication : 2006 Note générale : Thèse présentée pour obtenir le titre de docteur de l'institut de national polytechnique de Toulouse à l'école doctorale de Sciences Ecologiques Vétérinaires Agronomiques et Bioingénieries Spécialité : Fonctionnement des Ecosystèmes et Agrosystèmes. N° d'ordre : 2368 Langues : Français (fre) Catégories : [Thèmes] Outils et méthodes Mots-clés : prairie naturelle  écologie fonctionnelle  agronomie  pratique agricole  nutrition minérale  utilisation  valeur d’usage  typologie de la végétation Résumé : "Les prairies naturelles représentent en France une pa rt importante de la surface agricole totale. Ces écosystèmes herbacés multifonctionnels et plurispécifiques, à dominante de graminées, sont maintenus en équilibre dynamique par les pratiques des agriculteur s (fertilisation, utilisation par la fauche et/ou le pâturage). Les pratiques modifient les communautés végéta les et génèrent ainsi une diversité interparcellaire permettant de remplir des fonctions agricoles différe ntes. Ces fonctions sont associées à des caractéristiques agronomiques (production, qualité de l’herbe), rassemblées sous le terme « valeur d’usage ». La diversité spécifique intraparcellaire importante, couplée à la dive rsité interparcellaire, complexifie la caractérisation des prairies naturelles. De ce fait, les relations entr e pratiques et fonctionnement du couvert végétal sont difficiles à établir. Cette difficulté se retrouve au niveau des outils de diagnostic utilisés par les professionnels du conseil agricole. Da ns une optique de cons truction de nouveaux outils , la question de la caractérisation de la végétation prairiale est donc central e. Ce travail se propose de tester, dans un contexte agricole, la pertinence d’une approche d’écologi e fonctionnelle permettant de rendre compte du fonctionnement de la végétation via les traits biologiques des plantes. Cette pertinence est évaluée par rapport à deux principaux objectifs. Il s’agit, d’une pa rt, d’améliorer la compréhension du fonctionnement écologique et agronomique de l’écosystème prairial en lien avec les principaux facteurs agissant sur sa dynamique (disponibilité des ressources minérales et utilisa tion de l’herbe). D’autre part, il s’agit de savoir si cette approche permet d’identifier des indicateurs répondant à différents critères (spécificité, sensibilité, robustesse et facilité d’utilisation) ; ces indicateurs devant servir de base pour définir des pistes pour la construction d’outils simples, informatifs et généralisables. Les résultats de ce travail reposent sur 2 années d’expérimentation menées sur un dispositif de 18 parcelles agricoles (Pyrénées ariégeoises). Ce dispositif in situ est représentatif des pratiques agricoles de la zone. Les parcelles se répartissent suivant deux gradient s écologiques : la fertilité (N et P) et l’utilisation (mode et régime). Les mesures de traits relatifs à la partie aérienne des plantes ont permis de rendre compte des principaux mécanismes de réponse de la végéta tion à ces deux facteurs, notamment de l’importance relative du gradient de fertilité sur la structuration d es communautés. Quel que soit le mode d’utilisation, les situations les plus fertiles présentent une certain e homogénéité (composition f onctionnelle et spécifique, croissance), en lien avec la forte compétition pour la lumi ère. Le mode d’utilisation semble jouer un rôle plus important lorsque la fertilité est faible. Les diversit és spécifique et fonctionnelle varient conjointement et augmentent nettement depuis les parcelles fertiles vers les pacages peu fertiles. Les traits végétatifs, en particulier la hauteur et la teneur en matière sèche des feuilles (LDMC), se révèlent être des traits pertinents de réponse aux pratiques et d’effet sur la valeur d’usag e. Ces traits rendent compte de l’importance du trade- off capture-conservation des ressources, impliqué à la fois dans la réponse à la fertilité et à l’utilisation. Cette convergence de réponse, en lien avec le couplage partiel des gradients étudiés, explique en partie pourquoi il est difficile de dissocier les effets respectifs d es 2 facteurs. La phénologie apparaît comme un indicateur spécifique de l’utilisation et de la dynamique de cr oissance. Les proportions relatives des types de graminées, établis sur la base de la LDMC en conditions non limita ntes, permettent de classer efficacement les parcelles en fonction de leurs caractéristiques agronomiques mesurées in situ . Elles rendent ainsi compte des variations de digestibilité des limbes ou de compos ition de la biomasse (rapport feuille/tige) au moment du pic de production. Les indices de nutrition minérale constituent un meilleur indicateur de la quantité de biomasse produite au pic et du taux de croissance du c ouvert. Ces deux modes de caractérisation de la végétation, simples et robustes, permettent d’organi ser l’ordre dans lequel les parcelles pourront être exploitées, en respectant leurs caractéristiques. Un travail d’enquête, réalisé en parallèle de ces expérimentations pour connaître les pratiques des utilisateurs d’outils de diagnostic et leurs attentes éventuelles, montre que la contrainte de temps est un facteur essentiel à considérer. Les outils doivent donc être simples et rapides à mettre en oeuvre. En outre, ce tte enquête confirme le ma nque d’outils permettant de faire le lien entre pratiques et valeur d’usage. La caractérisation fonctionnelle de la végétation permet de répondre à ces attentes, facilitant la lecture de la végé tation tout en apportant des informations sur son fonctionnement. Des voies de simplification de cette approc he sont testées et discutées. Des tests doivent être étendus à d’autres contextes afin de confirme r la généricité de la méthode proposée." (source : auteur) Type de publication : thèse, mémoire, stage Référence biblio : Ansquer P., 2006 - Caractérisation agroécologique des végétations prairiales naturelles en réponse aux pratiques agricoles : apports pour la construction d’outils de diagnostic. Thèse de doctorat : Sciences écologiques vétérinaires agronomiques et bioingénieries (Fonctionnement des écosystèmes et agrosystèmes). . ID PMB : 55629 En ligne : http://ethesis.inp-toulouse.fr/archive/00000302/01/ansquer.pdf Format de la ressource électronique : document Permalink : http://www.cbnbrest.fr/catalogue_en_ligne/index.php?lvl=notice_display&id=55629

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