Résumé : |
"Avant qu'un peu au-delà des limites du département de la Sarthe, les terrains primaires de l'est du Massif armoricain s'enfoncent sous la bordure occidentale du Bassin parisien, ils présentent plusieurs synclinaux dont deux, le Synclinal des Coëvrons et à l'extrémité orientale du grand synclinorium médian, le Bassin de Laval, comprennent des formations calcaires.
Or, on a souvent fait remarquer que la flore vasculaire portée par ces calcaires étaient moins riche que celle des calcaires jurassiques et crétacés contigus, de la Sarthe, de l'Orne et du Maine-et-Loire, avec lesquels ils ont un contact large et direct.
...
L'infériorité de la flore du Massif armoricain proviendrait ainsi, de la nature spécifique même des calcaires qu'il contient, ce qui pourrait, du même coup et jusqu'à un certain point, appuyer l’hypothèse émise par divers auteurs d'après laquelle certaines plantes rechercheraient des étages calcaires déterminés." (source : auteur) |