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Données de terrain

Lancé en 1991, l’inventaire permanent vise à recenser et à cartographier les plantes sauvages et  les fougères (= flore vasculaire) des régions Bretagne , Normandie (Basse-Normandie) et Pays de la Loire. Une méthode standardisée permet aux botanistes (salariés et réseau des correspondant.e.s bénévoles) de recueillir des observations floristiques à l’échelle du 1/25 000 et à des échelles plus précises. Toutes les données récoltées font l’objet d’un contrôle avant leur intégration Calluna. Elles constituent le noyau dur des données mobilisées pour l’application Calluna.

Vous souhaitez contribuer à l’inventaire des plantes sauvages dans l'Ouest de la France et des Pays de la Loire et devenir membre du réseau des correspondant.e.s du Conservatoire  ? Contactez-nous !

Données bibliographiques

Données des atlas floristiques

Depuis 1993, 10 atlas floristiques ont été réalisés sur le territoire du Conservatoire botanique. Ces ouvrages fournissent une vision globale de la répartition de la flore d’un territoire. Elle est généralement représentée dans des « mailles » qui découpent le territoire étudié en divisions de même taille, carrées ou rectangulaires selon le système utilisé. Dans les atlas de la flore du Finistère ou du Maine-et-Loire, les données suivent la méthodologie de l’inventaire permanent du Conservatoire botanique.

L'atlas des plantes protégées de Sarthe ou le cahier scientifique et technique sur La flore du Calvados reposent également sur des données précises de terrain mais sont restituées à l’échelle communale. Les données de la Sarthe publiées par Hunault et Moret (2009) de même que les observations faites jusqu’en 2014 dans ce département ont été collectées par le Conservatoire botanique national du Bassin parisien suivant une méthode d’inventaire très proche. Depuis 2015, ce département a été transféré au Conservatoire botanique national de Brest qui y coordonne désormais le recueil des observations botaniques.

Les atlas plus anciens comportent des données recueillies à l’échelle de la maille grade ou de la maille UTM, sans autre précision. Ces dernières données ne peuvent pas être transposées à d’autres échelles de restitution comme celle de la commune. Ceci explique les différences qui peuvent exister entre les cartes de répartition établies dans eCalluna à différentes échelles.

Les données des atlas floristiques ont amené également à considérer comme "modernes" les données postérieures à 1980 (1970 pour Provost, 1993 concernant la Basse-Normandie). Ces dates ont été retenues comme date pivot entre les données considérées historiques et celles considérées modernes.

Atlas floristiques dont les données sont restituées dans des mailles grade

Atlas floristiques dont les données sont restituées dans des mailles UTM 10km x 10km

Atlas floristiques dont les données sont restituées à l'échelle communale

Autres données bibliographiques

D’autres sources bibliographiques, telles que des articles scientifiques, des rapports d’études, des catalogues ou des flores, comportent des données sur la localisation d’espèces végétales. Cette documentation est dépouillée par le Conservatoire botanique pour permettre de recueillir de précieuses informations sur la répartition historique de certaines espèces et de tenir compte d’observations floristiques obtenues dans le cadre d’études naturalistes réalisées par des associations, d’autres structures naturalistes et des bureaux d’études.

Le travail de dépouillement de la bibliographie consiste à repérer les différentes plantes citées dans un document, à les rattacher (si cela est possible) à un auteur, une date d’observation et un lieu donné et à intégrer ces informations à une base de données.

Dans le cadre d’eCalluna, seules les données bibliographiques pouvant être rattachées à une commune sont mobilisées.

Sources prises en compte dans les cartes et les synthèses